Tous les articles par Florian

A propos Florian

Créateur de jeux vidéo de métier, j’ai co-fondé le studio Pinpin Team que j’ai quitté fin 2020. Depuis j’explore tous les projets mis de côté pendant 12 ans. Mon objectif, vivre de mes passions : #illustration, #peinture, #WordPress, #WooCommerce et transmettre mes connaissances.

Willow Disney Plus

Avec la série Willow, on frôle le nanar

Je viens tout juste de terminer la 1ère saison de Willow. J’étais curieux de retrouver l’univers de ce film qui, sans être un chef-d’oeuvre, avait marqué mon enfance grâce à son univers. (J’ai dessiné des squelettes dans des cages pendant des années) Éh bien, je ne sais pas par où commencer tellement il y a de problèmes dans chaque épisode.

Tout d’abord l’introduction du premier est assez longue et gnangnan. J’avais arrêté en plein milieu avant de me remotiver à y retourner (la fin de l’épisode en envoie). Ensuite la mise en scène est laborieuse (ça m’avait marqué de voir qu’ils mettaient des chevaux partout où ils pouvaient). Il y a tellement de faux raccords que je n’arrive plus à les compter. Les héros changent de vêtements d’une scène à l’autre sans aucune raison. Quand ils ne changent pas carrément de couleur de cheveux !

Aucun respect de l’unité de lieux et de temps. Ils passent d’une forêt sombre à une forêt accueillante avec des cowgirls habillées en blue jeans et d’un chapeau Stetson. Les filles étaient paisiblement en train de se faire un barbecue à coté de leur cabanon à l’américaine.

Les héros oublie régulièrement le caractère urgent de leur quête actuelle. La nana qu’il faut protéger à tout prix vient d’être enlevée. On poursuit les ravisseurs cinq minutes pour s’arrêter admirer le paysage. Ensuite on prend le temps tous les 6 de réparer la roue du chariot ou de le désembourber. On discute du chemin à prendre en blaguant pour savoir lequel arrivera le plus rapidement pour sauver notre copine. Ce n’est qu’un exemple, car ça arrive souvent dans toute la saison.

Je passe toutes les tentatives d’humour maladroites avec un jeu d’acteur approximatif et des répliques à coté de la plaque. Je ne sais pas si il faut blâmer les acteurs eux même ou plutôt le metteur en scène. Bon je comprends que ça s’adresse à un publique plutôt jeune, mais moins de gags visuels auraient été appréciables.

Au final on se retrouve avec une série tiraillée entre l’envie de faire du spectaculaire et un budget plutôt modeste (j’imagine) qui les rappelle à l’ordre régulièrement. Dommage pour Willow car les séries le Trône de fer ou encore les Anneaux du pouvoir ont placer nos attentes vraiment très hautes.

Pour conclure, je recommande pour les nostalgiques du film Willow. Par contre n’hésitez pas à faire autre chose en même temps. Lever les yeux de temps en temps pour profiter des scènes de combat qui restent agréables, ainsi que de certain décors plutôt léchés. Concernant les costumes, la qualité est très variable. Les amures sont très réussies mais mais beaucoup de tenues sont tellement anachroniques qu’elles m’ont souvent sorties de l’univers.

Ce soir je me couche un sourire aux lèvres, sachant que personne ne viendra perturber mon sommeil.

4h du matin. Mon fils m’a refilé sa crève en me toussant dessus récemment. J’ai mal à la gorge. Je me lève. J’allume la bouilloire et je me prépare un mug de miel avec du citron.

La veille j’ai discuté avec mes collègues du Repair’ Café d’Enghien. J’ai exposé à Fred mon soucis de chauffe-eau qui n’a plus de pression : l’eau chaude tombe au compte gouttes. J’ai déjà nettoyé toute l’installation. Il reste une pièce que je n’ai pas encore démontée : le réducteur de pression.

Il est maintenant 5h du matin. La douleur dans ma gorge s’est calmée. Je sors ma trousse à outils de secours toujours prête dans le placard de l’entrée. J’y prélève la clé à molette. Et c’est parti pour démonter ce satané réducteur de pression. Trente minutes plus tard, j’arrive enfin à l’extraire du méli-mélo de tuyaux posés par un plombier peu consciencieux.

Le constructeur du chauffe-eau recommande 3 bars.

Avec stupeur, je découvre qu’il réduit la pression à 2 bars. Le constructeur du chauffe eau en recommande 3. Ça commence mal. Car même si j’arrive à le détartrer je crois bien que je serais obligé d’un acheter un autre avec plus de pression.

Actuellement, le réducteur baigne dans le vinaigre. Je n’ai toujours pas sommeil. Je ne sais même pas si je vais retrouver de la pression. Ma chérie va faire la tête en se levant dans quelques minutes et découvrir que la douche est hors service.

12:25. Épilogue. Je sors de la douche et le jet était puissant. Depuis le temps que j’essayais en vain de réparer le chauffe-eau. Finalement le problème était en amont, il suffisait de détartrer le réducteur de pression. De plus, en le nettoyant j’ai découvert caché sous un autocollant la vis de réglage pour augmenter la pression. Après des mois de galère, l’histoire se termine bien. Et je suis fier d’avoir réglé le problème tout seul !

J’ai envie de mettre de côté X(Twitter), Facebook, Instagram et les autres réseaux bourrés de pubs. Partager mes passions était devenu une source de stress liée aux likes, partages et vues.
Maintenant je prône le retour au blog qui laisse sa trace dans le temps. 🙂

Bienvenue à toi visiteur dans mon espace d’expression libre sans filtre aucun.

Pour ne rien manquer, abonnez-vous